MPSI-MP

Les classes prépas, c'est dur ?

Par admin borde-basse, publié le jeudi 6 mai 2021 10:56 - Mis à jour le jeudi 6 mai 2021 10:56

Les classes préparatoires ont une réputation terrifiante en général. Les étudiants qui rentrent en prépa sont souvent un peu inquiets de ce qu'ils vont trouver comme ambiance et comme charge de travail. Pour répondre à ces inquiétudes, voici notre point de vue:

La réputation:

Elle provient d'un fait simple: les écoles d'ingénieurs les plus côtées (Polytechnique, Mines ParisTech, Ponts ParisTech,  CentraleSupélec, ...) sont très difficiles d'accès et nécessitent beaucoup d'efforts de la part d'étudiants brillants. Si un élève brillant revient dans son lycée d'origine pour parler des difficultés qu'il a eu à ce niveau-là, jamais ses enseignants ne conseilleront à un élève "seulement" bon d'aller en prépa. Et pourtant, il existe près de 200 écoles d'ingénieurs accessibles via les concours. On peut se construire une vie très heureuse sans aller dans les 5 premières.

Le travail:

Oui, le rythme de travail est soutenu. Il serait démagogique d'affirmer le contraire. Cependant, il ne faut pas oublier que l'objectif final est d'arriver à Bac+5 et que cela se mérite. L'encadrement est très présent pour vous accompagner dans vos efforts. De plus, comme en sport, voir les progrès que l'on réalise est une belle récompense du travail accompli: quand vous verrez à quel point vous aurez progressé entre la terminale et la MP, vous serez incroyablement fièr·e de vous.

L'ambiance:

Aussi étonnant que cela paraisse par rapport à la réputation, c'est souvent une très bonne ambiance de classe : des effectifs modestes (encore plus par rapport aux normes du supérieur), des enseignants très impliqués dans leur classe (12h de maths par semaine avec le même enseignant, cela crée du lien) sont des facteurs facilitants. De plus, la préparation commune des concours "soude" les promotions.

Tout cela contribue à lier les étudiants entre eux et peut créer d'excellents souvenirs de cette formation, en particulier chez les internes.